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POUR L'HUMANITE
(The Heart of Humanity) de Allen Holubar (USA - 1918) - Durée 1h46

Drame - Guerre - Propagande muet sonorisé en NB-VO - intertitres français avec Dorothy Phillips (Nanette), William Stowell (John Patricia), Robert Anderson (Paul Patricia), Walt Whitman (le Père Michael), Margaret Mann (la veuve Patricia), Erich von Stroheim (le lieutenant Eric von Eberhard), Lloyd Hughes (Jules Patricia), Frank Braidwood (Maurice Patricia), George Hackathorne (Louis Patricia), Pat O'Malley (Clancy), William Welsh (l'officier prussien), "Lieutenant Smith" (l'officier canadien), Joseph W. Girard (le colonel canadien), Valerie Germonprez (la conductrice d'ambulance de la Croix Rouge) 

Nanette, jeune Américaine vivant dans un petit village canadien, est amoureuse de John Patricia, l'aîné de cinq frères. La guerre interrompt leur idylle romantique alors que tout le monde s’embarque pour la Belgique et la France. Nanette, devenue infirmière à la Croix-Rouge, est harcelée et terrorisée par le maléfique lieutenant prussien von Eberhard. Ce sera à John de la sauver des avances du Hun...

 Ce film s'inspire très fortement de celui de D.W. Griffith, "Hearts of the World" (Les coeurs du monde), sorti quelques mois plus tôt aux Etats-Unis. Allen Holubar en reprend la trame tout en la modifiant avec sa propre intrigue (un village canadien au lieu d'un français). Selon le blog américain cité ci-après, à la vue de cette copie de sa propre production, Griffith aurait parié que le succès ne serait pas au rendez-vous. Mais il a perdu, à cause de "l'arme secrète" de Holubar : Erich von Stroheim, qui avait déjà tenu le rôle d'un redoutable officier prussien dans "Les coeurs du monde", dont il était aussi assistant-réalisateur. Mais il avait été tenu à l'écart des honneurs par Griffith lors la sortie du film. Von Stroheim s'est donc vu proposer le même type de rôle et aurait en parallèle préparé la production de son tout premier film en tant que réalisateur, "La loi des montagnes" (Blind Husbands) l'année suivante, en 1919. Ce film-ci reçut donc lui aussi un accueil enthousiaste du public, très sensibilisé aux films de guerre à l'issue du premier conflit mondial qui venait de se terminer. Plus de détails, donc, sur ce blog américain dont la traduction Google est ici