LE MARIAGE DE MINUIT (Piccolo mondo antico) de Mario Soldati (Italie - 1941)  - Durée 1h42

Drame en NB-VO-ST avec Alida Valli (Luisa Rigey Maironi), Massimo Serato (Franco Maironi), Mariù Pascoli (Ombretta, leur fille), Ada Dondini (la marquise Orsola Maironi), Annibale Betrone (l'oncle Piero), Giacinto Molteni (le professeur Gilardoni), Elvira Bonecchi (Mme Pasotti), Enzo Biliotti (M. Pasotti), Carlo Tamberlani (Don Costa, le prêtre)

Dans les années 1850 en Lombardie durant la domination autrichienne, le jeune Franco Maironi, petit-fils d'une marquise tyrannique, épouse contre la volonté de cette dernière la fille d'un modeste fonctionnaire, Luisa. La vieille marquise persécute le couple, déshérite Franco malgré l'existence d'un testament dont un ami, le professeur Gilardoni, a heureusement conservé une copie. Grâce à l'appui d'un oncle vénérable, le couple est hébergé et donne naissance à une fillette, Ombretta. Mais Franco est mêlé à un mouvement révolutionnaire anti-autrichien et doit fuir. Au cours de cette absence, Luisa Maironi souhaite s'expliquer avec la marquise et laisse sa fille à l'oncle Piero, convaincue qu'elle est en sécurité avec lui. Mais la petite fille se noie pendant une baignade dans le lac de Lugano. Très affectée et se sentant coupable, Luisa veut se séparer de Franco...

 La page Wikipédia du film précise qu'il fut récompensé à la Mostra de Venise 1941 avec l'attribution du prix spécial de la meilleure actrice de l'année à Alida Valli. D'après cette même source, selon Alberto Lattuada, assistant réalisateur et scénariste du film, la moindre réplique contre l'Allemagne ou l'Autriche échappant à la censure constituait, dans le contexte de l'époque, une grande victoire ce qui conduit à considérer ce film comme étant "par-dessus tout patriotique, anti-autrichien et donc indirectement anti-allemand. En bref, c'était l'esprit du Risorgimento". A sa sortie au printemps de 1941 le succès fut énorme car il laissait filtrer des humeurs anti-allemandes et n'était pas aligné sur le régime fasciste. Plus de détails et des critiques sur ces blogs : cliquer ici, ici et ici