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LA MAISON QUI TUE
(The House that Dripped Blood) de  Peter Duffell (Royaume-Uni - 1971) - Durée 1h42

Horreur en VO-ST avec Christopher Lee (John Reid), Denholm Elliott (Charles Hillyer), Joanna Dunham (Alice Hillyer), Peter Cushing (Philip Grayson), Nyree Dawn Porter (Ann Norton, la préceptrice), Jon Pertwee (Paul Henderson), John Bryans (A.J. Stoker), Tom Adams (Richard / Dominique), Joss Ackland (Neville Rogers), Hugh Manning (Mark, le psychiatre), Richard Coe (M. Talmadge), Chloe Franks (Jane Reid), Ingrid Pitt (Carla Lynd), Geoffrey Bayldon (Von Hartmann) 

L'acteur Paul Henderson, star du cinéma d'horreur, a mystérieusement disparu. L'inspecteur Holloway de Scotland Yard, enquête sur place. Il y rencontre les policiers locaux et l'agent immobilier, qui lui révèlent de curieuses histoires sur les précédents occupants de la demeure. Tout d'abord, l'auteur de romans d'horreur Charles Hillyer s'est retrouvé confronté à un étrangleur fictif sorti de ses récits, qui a pris vie sous son regard horrifié. Puis un ancien courtier en valeurs mobilières a visité un musée de personnages de cire. Avec un de ses amis, il s'est retrouvé obsédé par une criminelle qui a posé la tête de sa victime sur un plateau, comme Salomé dans la Bible. Le troisième récit évoque une fillette mélancolique et peureuse, Jane, prise en charge par la perceptrice Mme Norton sous la surveillance d'un père très autoritaire au comportement mystérieux. Celui-ci avait en fait peur de sa fille qui cachait en elle un don très particulier. Enfin, l'acteur d'abord recherché par le policier semble s'être convaincu de se transformer en vampire le soir dans le village. L'inspecteur Holloway cherche à comprendre pourquoi cette maison a si mauvaise réputation, et part fouiller en pleine nuit dans ses sous-sols...

 Particularité des Productions Amicus, quatre histoires fantastiques différentes sont réunies par un élément commun : ici une maison, économe en décors avec l'avantage de rassembler, à moindres frais, un nombre impressionnant de vedettes. Considérant le film d'une violence modérée, la censure britannique pourtant connue pour sa rigueur, ne jugea pas utile de lui attribuer l'estampille "X" interdisant l'entrée aux mineurs. Paradoxalement, les auteurs du film, craignant pour sa crédibilité et les retombées au box office, durent insister pour obtenir ce "X" (source : page Wikipédia du film). Plus de détails et des critiques sur ces blogs : cliquer ici, ici et ici